Par M. l’abbé Vincent Pereira, j.c.d.
C’est le consentement des parties légitimement manifesté entre personnes juridiquement
capables qui fait le mariage; ce consentement ne peut être suppléé par aucune puissance
humaine [c. 1057, § 1]. Le consentement matrimonial est l’acte de la volonté par lequel un
homme et une femme se donnent et se reçoivent mutuellement par une alliance irrévocable
pour constituer le mariage [c. 1057, § 2]. Peuvent contracter mariage tous ceux qui n’en sont
pas empêchés par le droit [c. 1058]. Les propriétés essentielles du mariage sont l’unité et
l’indissolubilité qui, dans le mariage chrétien, en raison du sacrement, acquièrent une solidité
particulière [c. 1056].
capables qui fait le mariage; ce consentement ne peut être suppléé par aucune puissance
humaine [c. 1057, § 1]. Le consentement matrimonial est l’acte de la volonté par lequel un
homme et une femme se donnent et se reçoivent mutuellement par une alliance irrévocable
pour constituer le mariage [c. 1057, § 2]. Peuvent contracter mariage tous ceux qui n’en sont
pas empêchés par le droit [c. 1058]. Les propriétés essentielles du mariage sont l’unité et
l’indissolubilité qui, dans le mariage chrétien, en raison du sacrement, acquièrent une solidité
particulière [c. 1056].
Du point de vue juridique, le consentement est un sujet très vaste. Nous tenterons ici d’en
expliquer quelques importantes caractéristiques. Le consentement est un acte humain qui ne
peut provenir que de la volonté et il est impossible d’y substituer de quelque façon. Rien ne
peut le remplacer. Il appartient à la personne seule. « L’objet » du consentement est le don de
soi de l’époux, de l’épouse, l’un envers l’autre, dans le but de former et de vivre une alliance
d’amour fidèle et fécond. La tâche propre de la volonté est d’obtenir cet acte de consentement
librement exprimé; il ne peut s’agir que d’une seule pensée dans la tête de la personne. Le
consentement doit se manifester extérieurement. Il s’agit d’un consentement – pas deux – nous
rappelant l’unité de l’alliance, bien que deux personnes, un homme et une femme vont
s’échanger mutuellement cet acte consensuel. Les deux parties doivent en avoir la capacité
juridique, sans obstacles.
expliquer quelques importantes caractéristiques. Le consentement est un acte humain qui ne
peut provenir que de la volonté et il est impossible d’y substituer de quelque façon. Rien ne
peut le remplacer. Il appartient à la personne seule. « L’objet » du consentement est le don de
soi de l’époux, de l’épouse, l’un envers l’autre, dans le but de former et de vivre une alliance
d’amour fidèle et fécond. La tâche propre de la volonté est d’obtenir cet acte de consentement
librement exprimé; il ne peut s’agir que d’une seule pensée dans la tête de la personne. Le
consentement doit se manifester extérieurement. Il s’agit d’un consentement – pas deux – nous
rappelant l’unité de l’alliance, bien que deux personnes, un homme et une femme vont
s’échanger mutuellement cet acte consensuel. Les deux parties doivent en avoir la capacité
juridique, sans obstacles.
L’alliance matrimoniale entre baptisés a été élevée par le Christ Seigneur à la dignité de
sacrement. Par le mariage, un homme et une femme constituent entre eux une communauté de
toute la vie, un partenariat de la vie entière, intimement lié à leur union conjugale particulière.
Le mariage est ordonné à des fins spécifiques: le bien des époux et la procréation et l’éducation
des enfants. L’unité et l’indissolubilité sont des propriétés essentielles du mariage. Unité veut
dire fidélité; par conséquent, logiquement parlant, si un couple rejette l’unité ou
l’indissolubilité, ou tout autre élément de ce qu’implique leur consentement, c’est qu’ils ne
voulaient pas vraiment faire mariage. Une fiancée et un fiancé doivent prendre cela en
considération avant de consentir d’entrer en mariage.
sacrement. Par le mariage, un homme et une femme constituent entre eux une communauté de
toute la vie, un partenariat de la vie entière, intimement lié à leur union conjugale particulière.
Le mariage est ordonné à des fins spécifiques: le bien des époux et la procréation et l’éducation
des enfants. L’unité et l’indissolubilité sont des propriétés essentielles du mariage. Unité veut
dire fidélité; par conséquent, logiquement parlant, si un couple rejette l’unité ou
l’indissolubilité, ou tout autre élément de ce qu’implique leur consentement, c’est qu’ils ne
voulaient pas vraiment faire mariage. Une fiancée et un fiancé doivent prendre cela en
considération avant de consentir d’entrer en mariage.
Cet article est le premier de deux sur le consentement au mariage. Le deuxième paraîtra dans le
prochain numéro de Catholique Ottawa. Vous pouvez consulter les autres articles déjà publiés
par le Tribunal matrimonial en vous rendant sur le site web de l’archidiocèse –
CatholiqueOttawa.ca – ou en consultant les numéros antérieurs.
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