Archdiocese of Ottawa-Cornwall

 

 

Écrit par le Dr Rose-Alma Mcdonald

Dans les forêts vallonnées de l’Amérique du Nord du XVIIe siècle, une jeune fille mohawk nommée Kateri Tekakwitha a affronté l’adversité avec une foi inébranlable. Orpheline et marquée à vie par la variole, Kateri trouva dans sa dévotion au christianisme une lumière qui la guida et la distingua dans un monde où les traditions autochtones et les nouvelles croyances s’affrontaient souvent. Malgré les épreuves qu’elle dut endurer, la compassion et la résilience de Kateri inspirèrent son entourage, tissant un héritage qui perpétuerait son nom à travers les siècles.

L’importance de Kateri réside non seulement dans son histoire personnelle, marquée par la souffrance surmontée, mais aussi dans son rôle de pont entre les cultures. Elle a montré que la foi pouvait s’épanouir dans des endroits inattendus, et sa gentillesse lui a valu le titre de « Lys des Mohawks ». Des générations plus tard, sa canonisation a trouvé un profond écho parmi les communautés autochtones et catholiques. Elle est devenue un symbole d’espoir, de reconnaissance et de guérison, affirmant que la sainteté transcende les frontières de la race et de la tradition.

La canonisation de sainte Kateri Tekakwitha a déclenché une vague d’inspiration qui a mené à la désignation d’innombrables églises, écoles et institutions en son honneur à travers le Canada et les États-Unis. Son histoire a réuni des gens au sein des cercles Kateri et lors de conférences annuelles, nourrissant un sentiment d’appartenance à une communauté et un objectif commun. L’héritage durable de sainte Kateri continue de guider les fidèles, rappelant à tous que le courage, l’amour et le dévouement peuvent transformer les cœurs et l’histoire.

Sainte Kateri Tekakwitha a été canonisée par le pape Benoît XVI le 21 octobre 2012, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la basilique Saint-Pierre au Vatican. Des pèlerins venus du monde entier ont assisté à l’événement, notamment de nombreux représentants des communautés autochtones américaines et des Premières Nations, qui l’ont célébrée comme la première sainte autochtone américaine. Sa canonisation a été un moment d’une grande importance, reconnaissant sa foi, sa résilience et l’impact durable qu’elle a eu tant sur l’Église catholique que sur les peuples autochtones.

Le portrait officiel de sainte Kateri Tekakwitha par le Vatican a été réalisé par l’artiste mohawk Jordan Thompson en 2012, après sa canonisation. Ce portrait à la plume et à l’encre la représente avec des symboles liés à sa vie, tels que la branche de pin blanc pour la paix, trois rangées de wampum pour la Trinité et une couverture bleue pour la protéger du soleil en raison de sa cécité due à la variole.

  • Artiste : L’artiste mohawk Jordan Thompson a créé le portrait.
  • Présentation : Il a présenté le portrait au Vatican, où il a été béni par le pape.
  • Symbolisme :
    • Branche de pin blanc : représente la paix selon la tradition iroquoise.
    • Trois rangées de wampum : représentent la Sainte Trinité.
    • Couverture bleue : protège ses yeux du soleil, car elle a failli perdre la vue à cause de la variole.
    • Motif du dôme céleste iroquois : utilisé dans l’auréole autour de sa tête pour représenter les mondes céleste et terrestre.
  • Cadre : le portrait la montre à l’extérieur, balayée par le vent, symbolisant sa foi face aux épreuves de la vie et son lien avec la nature.
  • Lys : les lys qui l’entourent font allusion à son surnom, « le lys des Mohawks ».

 

Pour en savoir plus sur l’œuvre d’art et son artiste, cliquez ici.

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