Archdiocese of Ottawa-Cornwall

Toute personne naît dans une culture particulière, personne ne naît dans un vide. La culture dans laquelle nous vivons forme notre cerveau, influence notre façon de penser et de s’exprimer. Notre culture influence notre manière d’interagir avec les autres. Une culture qui perdure depuis une longue période de temps a tendance à sauvegarder les bonnes traditions, les coutumes et les valeurs qui ont fait leurs preuves depuis des années et qui se sont perpétuées de génération en génération. On disait autrefois « les personnes meurent, mais la culture demeure. » Au contraire, la culture post-moderne dans laquelle nous vivons nous paraît désormais très fragmentée. Rien n’est stable. Les institutions semblent incapables de rassembler tout le monde autour d’une vision commune pour une longue période de temps. Les croyances volent en éclat ou ne reviennent que pour une situation particulière. C’est comme si les gens se disaient « tout ce qui est bon pour moi est bien ». Nous avons affaire à une situation complexe, dans laquelle il y a une grande part d’hédonisme, d’humanisme séculier, et de négation de l’existence de Dieu. Nous avons affaire à un phénomène culturel qui tend à discréditer la valeur du mariage. La dignité de la famille est menacée et les valeurs rattachées au sacrement du mariage ne gagnent plus la faveur de tous. Ces divisions culturelles sont empreintes de différentes mentalités qu’elles contribuent elles-mêmes à propager : égoïsme, narcissisme, individualisme, cohabitation et mentalité du divorce. Les personnes empreintes de cette mentalité raisonnent ainsi : « si notre mariage ne va pas, laissons tomber et allons chacun de notre côté. » Même avant que le mariage n’ait eu lieu, certains couples posent déjà des conditions. Le consentement se retrouve alors faussé, cela risque de rendre le mariage invalide. On devra en faire la preuve devant le Tribunal matrimonial.

Plusieurs couples viennent eux-mêmes de familles brisées. Lorsque surviennent des difficultés, ces jeunes couples ne peuvent compter sur le soutien et les bons conseils de leurs parents ou grands-parents. Si les mariages ne reposent pas sur une fondation solide et stable, quel avenir attend les familles? Voilà les conséquences d’une culture en décomposition.

Dans son Exhortation apostolique, Amoris Laetitia [La joie de l’amour], le pape François nous dit qu’il est important « qu’on comprenne que le mariage est une question d’amour, que seuls peuvent se marier ceux qui se choisissent librement et s’aiment (§217). Choisir librement exige une liberté intérieure. L’amour doit être pur et généreux, prêt au renoncement pour le bien de l’autre et ne pas être orienté uniquement vers la satisfaction de ses propres besoins. Les personnes qui aiment Dieu et qui veulent vivre un mariage chrétien se trouvent constamment en butte avec la culture environnante. Les époux doivent vouloir consolider leur union et faire grandir leur amour chaque jour en répondant à la grâce divine par davantage de gestes d‘amour; par des gestes de tendresse plus généreux, plus tendres; en ne prenant pas l’autre pour acquis et en s’efforçant de devenir les meilleurs exemples qu’ils puissent être pour leurs enfants. Les époux peuvent également se ressourcer en participant à des rencontres et en assistant à des conférences dont le but est d’aider les couples mariés à grandir dans leur amour. Soulignons également l’importance de la prière en famille et de même que la participation aux sacrements. Les couples ne doivent pas attendre que les difficultés surgissent avant de chercher à améliorer leur relation. Il peut aussi leur être bénéfique de se rappeler de temps en temps les vœux remplis de sens qu’ils ont prononcés en présence de Dieu le jour de leur mariage. Vouloir évangéliser notre culture, c’est d’abord vouloir témoigner de la joie qui nous habite alors que nous mettons Jésus dans notre vie et suivons ses enseignements.

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