Ce dimanche, Jésus fait référence au seul miracle de l’exode assorti d’une condition. La manne, les cailles et l’eau étaient données gratuitement. Mais s’ils étaient mordus par un serpent, ils avaient le choix. S’ils contemplaient la blessure qu’ils avaient au talon, ils mouraient. S’ils se dressaient pour regarder le serpent de bronze élevé par Moïse, ils choisissaient la vie. Nous sommes confrontés au même choix que les Hébreux de l’exode.
« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle » (Jn 3,16). Ou bien nous nous fermons sur nous-mêmes en contemplant nos blessures. Ou bien nous nous redressons pour contempler Jésus élevé sur la croix, le signe que Dieu nous donne pour éclairer le chemin qui conduit à la vie éternelle. Laissons donc la lumière du Christ, reçue au baptême, guider nos pas dans la vérité.
« Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés » (Ep 2,4-5). Accueillons la grâce. Choisissons la vie. Levons les yeux vers Jésus, chemin de vérité qui nous guide vers la lumière de la vie.
+ Yvan Mathieu
Évêque auxiliaire